Platier,
4 août.
Le
président élu de la Commission commence aujourd’hui en Grèce la tournée des
capitales qui devrait lui permettre de constituer son équipe. Il lui sera
difficile de répondre aux souhaits des gouvernements tout en maintenant une présence
féminine de huit sur vingt-huit ou de neuf conformément au vœu des commissaires
sortantes. Il serait conforme à l’esprit des institutions que chaque Etat
membre propose plusieurs noms et laisse ainsi une liberté de choix au
président. La France aurait pu ainsi avancer les noms, non seulement de Pierre
Moscovici, qui soulève des réserves à Berlin pour ses responsabilités dans
notre déficit, mais également ceux d’Elizabeth Guigou, voire de Pascal Lamy ou
de Pervenche Bérès. Nous ne sommes pas à l’abri d’une crise, notamment si le
Parlement refusait, comme il en a le droit, d’approuver une équipe qui
marquerait un recul de la parité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire