16 juillet 2011

Le fédéralime seule chance de sauver l'euro ?

Platier, 16 juillet. Une vérité dérangeante pour tous ceux qui avaient enterré l’objectif d’une Europe démocratique, c'est-à-dire fédérale, s’impose à la faveur de la crise grecque. Derrière le problème du surendettement de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, apparait celui, beaucoup plus difficile, d’une politique monétaire unique ne pouvant convenir à des pays aux structures économiques et aux cultures politiques différentes. Faute d’un rapprochement des politiques économiques, sociales, budgétaires et fiscales conduit par un ministre européen de l’économie et des finances disposant d’un budget commun de grande ampleur, il n’y a aucune chance que les pays en difficulté, y compris le nôtre, puissent rattraper un retard de compétitivité qu’ils ne peuvent plus corriger par la pratique ancienne des dévaluations compétitives. Il suffirait que les dirigeants français et allemands fassent un pas dans cette direction pour que la confiance dans le projet européen soit rétablie.

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