10 juin 2011

La chute de Strauss-Kahn, un coup dur pour l'Europe

Paris, 24 mai. De la foule de commentaires qui ont accompagné la chute du directeur du FMI, je retiens l’observation suivant laquelle DSK était la seule personnalité susceptible de convaincre la Chancelière allemande de la nécessité de faire preuve de solidarité pour sauver les pays membres de la zone euro en difficulté, fût-ce de leur faute. Sa disparition dans les circonstances aussi affligeantes qu’invraisemblables intervient au moment où la pression des marchés s’exerce de nouveau sur les pays endettés. Si sympathique soit-elle, la révolte pacifique des jeunes Espagnols pourrait, si elle devait perdurer et s’étendre, ajouter l’Espagne à la liste des candidats au renflouement, ce qui en augmenterait sérieusement le coût. Quoi qu’il en soit le cours de l’euro se maintient, malgré une baisse légère ces derniers jours, à un niveau qui dépasse largement la parité des pouvoirs d’achat : 1,40 $ au lieu de 1,20. Voilà qui devrait faire réfléchir ceux qui annoncent la fin de l’euro

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