14 juillet 2007

Le scandale des infirmières bulgares

Platier 13 juillet
Il est difficile de comprendre la faible mobilisation de l’opinion en faveur des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Lybie pour le crime totalement invraisemblable, et auquel, hors de la Libye, nul ne croit, d’avoir volontairement inoculé le sida à plusieurs centaines d’enfants. Les victimes de ce chantage judiciaire dont l’objet est, pour le gouvernement de Tripoli, de récupérer les sommes versées aux victimes de l’attentat de Lockerbie fomenté, selon toute vraisemblance par des agents libyens, devrait donner lieu à une solidarité sans faille de l’UE dont la Bulgarie est devenue membre le 1er janvier dernier. On attend le résultat du voyage à Tripoli de Cécilia Sarkozy qui a pu rencontrer les infirmières et a eu un entretien avec Kadhafi. On s’étonne que les médias portent plus d’intérêt au rôle de l’épouse du Président qu’au sort de ces cinq innocents retenus depuis huit ans dans les geôles libyennes et plusieurs fois condamnés à mort. Nul ne semble trouver à redire à l’aveu de culpabilité que sera tout versement d’une compensation financière aux familles des enfants libyens contaminés. Verser une aide humanitaire, oui, une compensation ou une indemnisation, non !

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