08 mai 2006

Deux célébrations qui devraient n'en faire qu'une

8 mai Le 8 mai 1945 est, comme le 9 mai 1950, date de l’appel de Schuman, une date fondatrice pour l’Union européenne. Nous célébrons le 8 mai, bien plus qu’une défaite allemande, l’effondrement de l’un des pires systèmes politiques qui aient déshonoré notre continent. C’est grâce au 8 mai 45 que Monnet et Schuman ont pu se tourner cinq ans plus tard vers l’Allemagne libérée et démocratique dans une démarche de réconciliation. Au lieu d’opposer ces deux commémorations, ne serait-il pas possible de les réunir en une grande célébration étalée sur deux jours, dont un seul serait férié, une année le 8, une autre le 9 ?
Félicitons Madame Colonna, ministre des Affaires européennes, du retentissement qu’elle a voulu donner cette année à la fête de l’Europe que nous célèbrerons demain, même si cela ne peut nous faire oublier la gravité de la crise que traverse notre Union.

Aucun commentaire: