27 janvier 2006

Barroso au Palais Bourbon

27 janvier 06. La prestation du Président de la Commission européenne devant l'Assemblée nationale, mardi dernier, est significative à plusieurs égards. C'était une première. Aucun Président de la Commission, pas même Jacques Delors, n'avait eu cet honneur. Sachons gré à Jean-Louis Debré de cette initiative. Ceux qui ont assisté à la séance qui était télévisée ont été frappés par le caractère direct, non convenu, en rien technocratique d'une allocution prononcée avec vigueur et conviction dans un français impeccable. Demeuré à la tribune pour écouter les questions des députés, Barroso leur a répondu sans ménager les susceptibilités, allant jusqu'à comparer la France au Malade imaginaire de Molière. Cette séance aura fait avancer la démocratie européenne, la création d'un espace public de débat européen sans lequel l'Union est condamnée à l'immobilisme. A contrario, j'ai pu mesurer, lors de deux réunions, l'une à Paris, l'autre à Lyon les dégâts causés dans l'opinion par l'affaire de la TVA. Elle fera l'objet de mon prochain message.

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